De bons résultats pour la BRUNEAF

Bruxelles, le 12 juin 2012

Semaine d’effervescence à Bruxelles : trois foires sont organisées en même temps pour le plus grand plaisir des amateurs d’arts africain, océanien, indonésien, précolombien, asiatique et aborigène (BRUNEAF), mais aussi d’archéologie (BAAF) ou d’art oriental (BOAS).

C’est sans doute la BRUNEAF, qui remporte le plus de succès. La plupart des transactions concernent des achats à moins de 10.000 €. La majorité des 60 galeristes a misé sur des œuvres aux prix moyens pour favoriser une clientèle de nouveaux collectionneurs. Cependant, certains marchands ont favorisé une autre stratégie, celle d’exposer un nombre réduit de pièces de très haut niveau. Le président de BRUNEAF, Pierre Loos, déclarait au Quotidien de l’art avoir cédé « plus de quarante objets, essentiellement entre 50 € et 25.000 € ma meilleure année, même si le pouvoir d’achat stagne ». Des représentants du musée du Quai Branly et de deux musées américains ont été croisés sur ce stand. Lucas Ratton, fils de Philippe Ratton et petit-neveu de feu Charles Ratton, tous deux marchands d’art africain, s’est dit « assez content » et confirme une clientèle « d’habitués » qu’on ne voit pas à Paris, donc « complémentaire ». Ses ventes furent « correctes, avec au moins une pièce vendue par jour », à moins de 10.000 € chacune, rapporte Le quotidien de l’art. Il ouvrira courant juin sa première galerie à Paris, au 29, rue de Seine, après six ans passés aux Puces de Saint-Ouen. La galerie barcelonaise Montagut a réalisé de belles ventes comme un masque Fang cédé à près de 300.000 €, l’une des pièces les plus chères de la foire.