Paris, 20 septembre 2018
En 1768, la Royal Society chargeait le navigateur James Cook, à bord du célèbre trois-mâts Endeavour, d’explorer l’océan Pacifique à la recherche de terras incognitas.
Pendant son voyage, il découvrait nombre de civilisations insulaires couvrant près d’un tiers de la surface du globe – de Tahiti en Polynésie aux archipels de Mélanésie et de Micronésie. Il rencontrait aussi les autochtones, dans un climat parfois crispé puisque les lances finirent par répondre aux mousquets.
Mais tout de même, 250 ans plus tard, la Royal Academy a choisi d’honorer ce premier contact en produisant et en organisant une exposition de grande envergure consacrée aux arts d’Océanie. Elle s’inscrit dans les grandes monographies de l’institution anglaise, qui propose depuis les années 1990 de sonder les productions culturelles de grandes civilisations – « The Art of a Continent » (1995), « Aztecs » (2002), « Turks: A Journey of a Thousand Years » (2005), «China: The Three Emperors, 1662-1795» (2005) «Byzantium 330-1453» (2008) ou «Bronze» (2012).
Cette nouvelle exposition réunira environ 200 œuvres et s’étendra sur plus de 500 ans. Des objets ethnographiques et cultuels côtoieront les œuvres d’artistes contemporains explorant l’histoire de la région, ses multiples identités et des problématiques bien actuelles comme le changement climatique.
« Oceania »Du 29 septembre au 10 décembre. Royal Academy of Arts. Burlington House. Londres. Royaume-Uni. www.royalacademy.org.uk