New York, 8 Mai 2019
Pas moins de 115 œuvres d’art africain et océanien seront proposées lors de la vente aux enchères organisée chez Bonhams à New York le 13 mai, à partir de 17 heures.
« Cette sélection soignée et rigoureuse provient de plusieurs collections privées américaines, mais également européennes et de la région du Pacifique », précise Fred Backlar, spécialiste des arts primitifs et consultant pour la maison de vente britannique.
Parmi les pièces majeures présentées dans la sélection d’art africain, on trouve notamment une figure de reliquaire de l’ethnie Kota-Ndassa, actuellement établie dans l’est du Gabon. Haute de 51 centimètres, cette statuette fût recueillie à l’origine par une école de pasteurs et d’instituteurs de Kimpese, au Congo, et fit l’objet d’une publication dès 1940. La pièce (lot 99) est estimée entre 250.000 et 350.000 dollars.
Un couple de statuettes Dogon ou Tellem (lot 78), originaire du Mali et datant du XIXe siècle, voire de plus tôt encore, exposé par Philippe Guimiot à Bruxelles en 1994, sera mis aux enchères pour une estimation haute située, elle aussi, à 350.000 dollars. Une très belle figure de maternité Bangwa, du Cameroun (lot 97), passée à l’origine par la collection du baron Freddy Rolin avant d’appartenir à un important collectionneur de San Francisco, fait, pour sa part, l’objet d’une estimation comprise entre 180.000 et 220.000 dollars.
Parmi les pièces marquantes de l’art océanique, on peut notamment citer un exceptionnel pendentif anthropomorphe maori, dont la datation est comprise entre 1600 et 1850, qui faisait, à l’origine, partie de la collection de Sir Jacob Epstein, indique Fred Backlar. Cette pièce, estimée entre 120.000 et 160.000 dollars, est en inanga pounamu, le type de jade néphrite le plus recherché et le plus rare, vert clair et blanc nacré. »